Dans un environnement où l’expérience client est un élément différenciateur clé, les personas s’imposent comme un outil stratégique pour comprendre […]
Stratello : Audit et conseil en Expérience client
La conférence consacrée aux DMP (Data Management Platform) de CCM Benchmark a eu lieu ce mardi. Nous avons assisté et animé une table ronde sur l’organisation des données. Voici notre synthèse des principaux points de cette journée consacrée aux plateformes de gestion de données.
Les définitions de ce qu’est une DMP sont quasiment aussi nombreuses que les experts.
Vous trouverez sur d’autres sites des définitions savantes, nous avons craqué pour « la DMP est une solution qui permet d’écouter et de parler en même temps » (Yann Gabay – NetBooster). La DMP est un outil au service du dialogue client.
Il n’existe pas une DMP. Deux grandes familles se dégagent.
Ces systèmes sont complémentaires. L’information peut être distribuée. Des connexions peuvent être mises en place.
En regard des deux familles de plateformes de données identifiées, on dégage deux grandes lignes directrices pour les actions générées à partir des DMP.
Yann Gabay – Directeur Europe du Sud de Net Booster liste 7 critères pour mettre en place une Data Management Platform avec la meilleure probabilité de succès :
Même si les orateurs représentaient essentiellement l’univers des vendeurs de solutions logicielles et des intégrateurs, un consensus se dégage autour de la mise en place de solutions externalisées.
Les DMP requièrent des configurations élaborées, une adaptabilité en matière de volumes de données stockées et de réactivité. Souvent, leur bonne performance repose sur l’ouverture à données tierces. Ces objectifs sont atteints plus aisément via des plateformes externalisées.
La plateforme de données est dynamique. Elle s’adapte aux mouvements de l’entreprise, de ses consommateurs, à la multiplication des media et sources de données. Elle doit donc faire l’objet d’une maintenance permanente : des outils logiciels et des données stockées, enrichies. Thierry Vallaud de BVA Sciences insiste sur la nécessité de « rationaliser la DMP existante, combler les trous, mieux comprendre les éléments à développer pour rendre performante ».
Dans la même ligne, Hervé Mignot d’Equancy alerte sur le « besoin d’activer en temps réel l’information que je suis en train de collecter en relation avec les informations antérieurement collectées ».
La plateforme de données réunit des données d’audience, de clients, des données tierces issues de différentes sources et services. A la croisée des services, elle réunit donc de nombreuses divisions : Marketing, Media, CRM, Connaissance clients – expérience clients, Service clients, Opérations, IT…
Au-delà de sa « dimension décloisonnante », elle exige des profils à même d’exploiter les données. Parmi les compétences listées – en particulier par Christophe Benavent de l’Université de Nanterre – on peut citer en particulier : les Statistiques élémentaires, les Mathématiques, une compréhension de l’informatique (langages, programmation, machine learning…), le tout teinté d’une compréhension des facteurs humains pour lire les chiffres avec intelligence.
La consolidation de données, leur exploitation dynamique ouvre des champs de stimulation de la relation clients. Ils peuvent aller jusqu’à l’intrusion, la surpression. Pour éviter les dérapages, la saturation client, voire l’intervention du législateur, « il faut être poli avec le consommateur ! Jouer le jeu de la transparence. Informer le client. »
Disposer d’informations aux volumes et limites sans cesse repoussées impose une exigence éthique accrue.
Les expériences au top #Benchmark des bonnes pratiques en expérience clients
Télécharger